Tu me manqueras toujours.
Quand je croise ton regard qui se fige dans le mien quelques secondes, lorsque je te regarde dormir, boire un verre au loin, à chaque fois mon coeur s'oppresse, parce que je sais que dans quelques mois, ces habitudes faneront à jamais et que ce sera l'heure des aux revoir ; je ne pourrai plus te voir. Ni toi, ni nous, ni rien de tout ce que nous étions. Et dès que tu es loin, je réalise inévitablement que cela deviendra notre quotidien. Un ou deux Skypes par semaines, quelques messages qui se feront de moins en moins nombreux avec le temps. C'est long un an. Il peut se passer tant de choses en une année - et c'est bien toi qui me l'a appris. Je te déteste de me manquer autant, je te déteste pour tout ce que tu as fait et te hais d'avance de te savoir loin de moi. 16.000 kilomètres, 10h de distance et de décalage. Seras-tu là quand plus rien n'ira pour moi ? Laisseras-tu tomber ton égoïsme et essaieras-tu de me comprendre, au moins une fois ? Viendras-tu me chercher à l'aéroport comme tu me le contes déjà ? J'aimerais te croire quand tu me dis que tout ira bien et que tant que l'amour est là, rien ne bougera. Tu me manqueras et je n'imagine pas combien j'aurais mal alors que tu me manques même quand tu es là, à côté de moi. Mais peut-être était-ce vrai. Peut-être que nos chemins partent toujours à l'encontre de ceux que nous aimons.